NETTOYAGE 101

Nettoyage 101

Enseigner ces techniques simples à vos bénévoles. Les abords de vos sentiers seront inévitablement plus propres et plus sécuritaires. De plus, beaucoup de Teammates (appelés Cleaners ou Gardeners) adorent « faire du ménage », car ce sont des tâches moins exigeantes et qui font rapidement du progrès :

  1. Favoriser la présence d’au-moins un Leader ou Captain sur chaque chantier. Les gens expérimentés doivent donner des conseils pour épauler les néophytes. 
  2. Toujours prioriser la gestion de l’eau. Elle représente la fondation sur laquelle vous prendrez toutes vos décisions par la suite. Nettoyer les drains, canaux et sorties d’eau avant de faire autre chose. 
  3. Cacher les débris dans des zones non visibles depuis le sentier (derrière une grosse roche, dans un trou, dans une craque du roc), en les transportant avec une chaudière. On aime ça propre.
  4. S’éloigner à 20 pas ou plus du sentier avant d’y jeter des rebuts (branches / troncs / souches / racines / contenu d’une chaudière remplie de végétal). Rien n’est plus déplaisant que de devoir déplacer un ancien tas de branches désormais tout enchevêtré.
  5. Regrouper les types de débris (troncs, branches, feuilles mortes, terre noir ou végétal)
  6. Étendre les tas de débris et éviter de faire de gros monticules.
  7. Couper tous les arbres morts qui se trouvent à moins d’un mètre du sentier. Ouvrez l’œil, il y en a toujours plus que prévu.
  8. Vérifier qu’aucune branche morte ne suspend au-dessus du sentier. La sécurité des usagers en dépend.
  9. Transporter un arbre coupé en tenant le pied et en marchant à 30 pas du sentier (afin de ne pas voir le tronc coupé, mais bien la tête de l’arbre).
  10. Masquer la coupe d’un arbre fraîchement abattu (ou d’une racine exposée) en frottant de la terre humide sur le tronc blanc. Cette manœuvre noircira la coupe et dissimulera le tout.
  11. Ébrancher les arbres proprement et près du tronc (sans abîmer l’écorce) avec une scie alternative/sciotte/sécateur bien affûtée, afin de ne pas laisser de petites pointes dangereuses. Une coupe franche et légèrement biseautée aidera l’arbre à cicatriser (voir ce schéma simple).
  12. Ébrancher en hauteur sur 360 degrés autour de l’arbre et le plus haut possible. Le corridor visuel sera ainsi beaucoup plus propre. 
  13. Couper les petits troncs d’arbustes/souches le plus près possible du sol et à 90 degrés (éviter de couper les à 45 degrés). Ces pièges laissés à proximité du sentier n’attendent que d’empaler un utilisateur et sont extrêmement dangereux. Utiliser une scie alternative/saw all (votre scie à chaîne est trop précieuse pour ça.
  14. Remplir les bancs d’emprunt (pit de matériel) creusés avec des rebuts (mousse, feuilles mortes, terre noire. Ce sont des pièges potentiels pour la faune et les humains.
  15. Découper et déplacer la mousse/lichen avec une truelle, afin de la relocaliser tout près du sentier. Ce sera moins exigeant que de s’en débarrasser au loin (en prime, elle continuera de vivre à son nouvel emplacement).
  16. Ériger des tas de roches aux abords du sentier, au lieu de jeter les pierres au loin (elles serviront inévitablement un jour). Ces monticules servent aussi de repères visuels. Attention de les disposer dans des endroits n’étant pas susceptibles de présenter un danger pour les utilisateurs.
  17. Marcher jusqu’au chantier projeté, sans arrêter à divers endroits pour réparer autre chose (ce syndrome retarde l’exécution des projets ciblés).
  18. Quitter une zone pour y revenir plus tard est une bonne façon de laisser les idées émerger et d’éviter de prendre de mauvaises décisions (ex.: couper un arbre de trop, qui au final laisserait un obstacle à contourner des 2 côtés et créer 2 lignes en même temps).

Une foule de ressources informatives se trouvent ici...​