Dig It Trailbuilders | TRAIL BUILDING 101

TRAIL BUILDING 101

Enseigner ces trucs et techniques simples à vos bénévoles. Ils deviendront plus efficace pour réaliser le travail prévu, ce qui les incitera à revenir souvent :

Être patient ; un sentier prend parfois 5 ans à construire (et même plus). Il faut se donner du temps pour bien mener le projet. Trop souvent, on construira ce qui est le plus simple à réaliser (le tracé le plus court), car les trail builders veulent voir des progrès. Toujours se rappeler que les choix faits aujourd’hui influenceront le sentier pour toujours ; il est donc sage de prendre son temps et de trail builder la section la plus intéressante, peu importe la quantité de travail nécessaire.
Espacer les équipes sur l’ensemble du sentier, afin de ne pas “se marcher sur les pieds”, de ne pas se déranger mutuellement et d’éviter les accidents.
Favoriser la présence d’au-moins un Leader ou Captain sur chaque chantier.
Favoriser la composition de petites équipes (4-8 Teammates) qui emmènent des outils différents (permet d’avoir tous les outils en main au lieu du chantier).
Fournir 1 outil à la fois à un Green et prendre le temps de lui expliquer et lui démontrer une utilisation efficace et sécuritaire.
Déposer les outils dans le centre du sentier lorsqu’ils sont non-utilisés, afin de réduire le risque de les perdre.
Toujours prioriser la gestion de l’eau. Elle représente la fondation sur laquelle vous prendrez toutes vos décisions par la suite. Quand la gestion de l’eau est bien maîtrisée, il est possible d’ajouter des éléments techniques aménagés (aka «feature» ou «TTF»).
Utiliser une terre de qualité (aka «Gold dirt») pour construire la surface de roulement. Cette terre au qualité unique peut varier de couleurs et de texture. Un oeil avisé sera la reconnaître rapidement. Éviter le matériel organique foncé, les feuilles mortes, l’humus, la mousse et toute autre matériel riche en matière organique dans vos aménagements.
Les zones de compression (point de freinage, atterrissage, point bas d’une ondulation, zone de réception d’un obstacles technique aménagé, etc…) sont sujettes à l’érosion et à une usure continuelle. Priorisez les pavés de roches et enrochements lorsque vous avez le matériel nécessaire.
Surélever le centre du sentier par rapport au niveau du sol environnant.
Soutenir l’extérieur des virages relevés avec du matériel de qualité (roches, terre compacté). Éviter à tout prix d’utiliser du matériel végétal ou des troncs d’arbres.
S’éloigner à 20 pas ou plus du sentier avant d’y jeter des rebus (branches / troncs / souches / racines / contenu d’une chaudière remplie de végétal).
Cacher les débris dans des zones non-visibles depuis le sentier (derrière une grosse roche, dans un trou, dans une craque du roc), en les transportant avec une chaudière.
Couper tous les arbres morts à-proximité du sentier.
Vérifier qu’aucune branche morte ne suspend au-dessus du sentier.
Couper un arbre vivant uniquement si c’est absolument nécessaire (dans le doute, attendre un second avis).
Transporter un arbre coupé en tenant le pied et en marchant à 30 pas du sentier, afin de ne pas voir le tronc coupé, mais bien la tête de l’arbre.
Masquer la coupe d’un arbre fraîchement abattu, en frottant de la terre humide sur le tronc blanc, afin de le noircir et de le dissimuler discrètement.
Ébrancher les arbres proprement le plus près possible du tronc (sans abîmer l’écorce), avec une scie alternative/sciotte/sécateur bien affuté, afin de ne pas laisser de petites pointes dangereuses.
Ébrancher en-hauteur sur 360 degrés autour de l’arbre et le plus haut possible.
Couper les petits arbres/arbustes le plus près du sol avec une scie alternative (sawall)
Couper une souche/tronc le plus près du sol possible (éviter de couper à 45 degrés).
Remplir les pits creusés avec des rebus (pièges pour la faune et les humains).
Découper et déplacer la mousse/lichen avec une truelle, afin de la relocaliser tout près du sentier (plus facile que de s’en débarrasser au loin).
Ériger des tas de roches aux abords du sentier, au lieu de jeter les pierres au loin (elles serviront inévitablement un jour).
Marcher jusqu’au chantier projeté, sans arrêter à divers endroits pour réparer autre chose (ce syndrome retarde l’exécution des projets ciblés).
Quitter une zone pour y revenir plus tard est une bonne façon de laisser les idées émerger et de d’éviter des prendre de mauvaises décisions (ex.: couper un arbre de trop, qui au final laisserait un obstacle à contourner des 2 côtés et créer 2 lignes en même temps).